Mission au vinaigre [mission sabotage]

par **Ronoir Sphycèbe** Mar 24 Juin - 16:31

☼ MISSION AU VINAIGRE ☼
" avoir un bon groupe de mission, telle est la question "

Le silence.

Pas un bruit, pas un chat. Rien. Pas le moindre murmure. C'était le silence d'une tombe. Le silence d'un village sans vie. Là où des maisons prennent de la poussière puisqu'elles n'ont plus de propriétaire.

Pourtant, mais alors pourtant pourquoi pouvait-on voir une demoiselle au milieu de la place. Vêtue de noir, pouvant se fendre dans le paysage glacé et morne du village fantôme, Ronoir semblait être en mission. Regardant droit devant elle, elle essayait de voir l'objectif de la place mais en vain. Elle se retourna calmement et parla d'un voix forte et intelligible:

" Bon, vous venez ? Sinon on arrivera quand il sera arrivé à son dernier arrêt."

Elle s'adressait au reste de son équipe. Elle était composée de sa voisine de chambre et fox: Teodora; d'un compatriote de la classe C: Cyril et... D'un crétin de service: Pinocchio des ravens. Rony ne le connaissait pas vraiment, mais dès qu'elle l'avait eu dans les pattes, elle s'était dit que la mission facile aller se transformer en un vrai piège à mines.

Le fait qu'il y ait un autre wolf pouvait être un avantage, ce qui compensait largement.

Quand la louve avait reçu cette mission, on lui avait assigné un wolf C pour voir jusqu'où il pouvait aller, de Teodora, car après les snakes, les foxs avaient une sacré capacité pour le sabotage, on l'oubliait souvent. Comme tous les snakes n'étaient pas disponibles pour x raison, la fox eut sa place dans le groupe. Rony voulait pas parler du raven, car depuis le début de la mission, elle ne l'avait pas vu doubler Cyril Marsh.

Tsss.

En plus, elle avait bien dit: Veritas, tu restes derrière moi, si j'ai besoin, je t'envoie vers l'avant. Un raven, ça sert à ça non ? A aller farfouiller et dénicher des informations. Pas à récolter la poussière des pas des autres et d'attendre de se retrouver dans la merde.
Après mûre réflexion, elle avait demandé à Teodora de se placer derrière elle.

Maintenant elle attendait qu'ils arrivent, se demandant si elle n'avait pas le temps d'aller chercher du bois et de faire un feu. S'ils continuaient à ce rythme, l'avance de ce matin était perdue. Ils arriveraient à l'heure certes, mais ils auraient moins le temps de se préparer. Enfin ils auraient le temps normal, Rony était du genre prévenante. Heureusement.

Quant ils arrivèrent, ils étaient donc au milieu de la place, celle-ci légèrement en hauteur par rapport aux maisons. Qui aurait pu croire que des quatre, Ronoir soit la chef d'équipe ? Elle était bien petite et son regard de louve, un vraie tueuse, ne ressortait pas des trois autres pairs de yeux tout aussi dangereux.

On pouvait le dire, St Leigh School avait fait du bon boulot.

Ronoir ne se démontait pas pourtant. Elle n'avait donc pas une taille florissante, ni le regard qui pouvait faire taire ses camarades, mais sans doute un petit aura imprégnant. Il fallait l'écouter, pour le bien de la mission.

Quand ils sont partis, la louve ne les a pas mis au courant par rapport au but de la mission. Elle avait appris qu'il valait mieux l'expliquer en cours de route, pour que l’excitation ou l'arrogance ne prennent pas la place de la concentration et de la découverte. Le fait de découvrir une demi heure ou une heure avant avait souvent bon effet. On réfléchissait à notre rôle, à la rapidité et l'efficacité, pas aux poses et aux figures bellâtres. Rony préférait prévenir que guérir de ce côté là, elle était déjà tomber sur la fameuse personne qui fait bêtise sur bêtise en voulant peut être bien faire sans l'aide des autres.

On le répète sans cesse, mais l'équipe reste importante. Honnêtement, Rony était plutôt contente que la brune soit là. Les foxs n'avaient pas la grosse tête. Donc une de moins à gérer sans aucun doute.

"Bon, Marsh, tu as bien le sac ? Rien n'est tombé en chemin ?"

Oui, le loup était chargé de porter le matos, le corbeau et la renarde devaient répondre de leurs fonctions, pouvant être importantes, au moindre problème, petit truc. Rony pouvait s'en charger bien sûr, mais elle avait déjà pour rôle de mener à bien cette mission. On peut peut-être faire deux choses à la fois, mais mieux vaut en faire une et bien.

Rony n'allait pas tarder à donner des explications, mais préférait d'abord voir si le groupe allait bien. Les bras croisés, le visage tranquille et réfléchi, elle se tourna vers chacun d'eux :

" Rien de casser ? Pas besoin d'eau, comme on marche depuis deux heures... C'est l'unique pause. Ensuite on est au cœur de l'action et d'ici ce soir, on sera douillettement dans nos lits. "

Une petite pause, une remise au point et pour finir quelques explications. Elle se demanda même si c'était nécessaire de raconter, juste donner les ordres étaient pas mal. Les membres de Leigh School étaient des professionnels normalement...

" Bon... *Elle s'assoit sur le rebord de la fontaine* On va recompter le matériel aussi... Marsh, tu t'en charges. Teodora, tu me passes la bouteille d'eau s'il te plait. "

HRP: Bon c'est le début de la mission, pour le moment on va pas plus loin que cette pause pour le premier tour ^^

par **Teodora L. Svensson** Lun 30 Juin - 13:36

Mission au vinaigre

Mission au vinaigre [mission sabotage] Cyril_11

Mission au vinaigre [mission sabotage] Pino_m11

Rony, Teo, Cyril & Pino

Gris. Voilà le seul mot que Teodora aurait utilisé pour décrire tout ce qui l'entourait. Le paysage urbain dans lequel elle se mouvait avec le reste de l'équipe depuis un moment était en effet fort terne et le visage des quatre adolescents ne semblait pas beaucoup plus coloré. Même le ciel pourtant peint d'un magnifique bleu ces derniers jours était aujourd'hui habillé d'innombrables nuages de pluie. Cette uniformité de monotonie avait atteint jusqu'au silence glacé qui les enveloppait, de temps à autre brisé par les ordres que leur chef d'équipe soufflait.

Cette meneuse, la jeune suédoise lui faisait entièrement confiance. Bien évidemment tout gradé de Sybil était doté une fiabilité sans borne, mais cette demoiselle là, la brunette lui aurait offert la garde de sa vie. Et pour cause, les deux jeunes filles étaient désormais voisines de chambres et formaient d'autant plus une paire d'infatigables amatrices de science-fiction. Ses instructions étaient brèves mais pertinentes. Ronoir ne faisait pas parti de ce genre d'individus qui aiment encombrer leurs propos de milles et un mots inutiles, elle faisait ainsi une excellente dirigeante.
La petite troupe était composée de deux autres membres. L'un était une connaissance de Teodora. Plus ou moins apprécié de cette dernière, ils s'étaient rencontrés plutôt brutalement à la bibliothèque, tandis que l'italien essayait de rattraper ses cours, la suédoise lui avait servit de professeur particulier peu tolérant.
L'autre était aux yeux de la brunette un parfait inconnu. Plus jeune qu'elle, il avait rapidement rejoint le club des muets en compagnie des deux demoiselles.

Leur mission ne devait pas être particulièrement compliquée, mais seule leur chef au regard gelé savait de quoi il était question. Elle gardait précieusement ces informations comme un dragon protégeant son trésor. Pourtant, elle devrait bien leur expliquer à un moment ou à un autre de quoi il retournait. Pour l'instant cependant, elle jugeait visiblement qu'il était préférable de le leur dissimuler.

Personne n'avait marmonné quoi que ce soit depuis un moment, comme si on leur avait intimer l'ordre de se taire, c'est donc une bande de fantômes qui arriva sur la place de la ville abandonnée. Pas de soupire, pas de sourire. Ces bons petits soldats se montraient impassibles. Ils avaient été correctement dressés et cela était préférable pour les objectifs qu'on leur fixait régulièrement, de toute manière avaient-ils le choix?

Ronoir leur offrit une pause, certainement pas pour leur faire plaisir et ainsi devenir une meneuse cool, elle voulait probablement juste vérifier une dernière fois qu'ils étaient prêts. Les sonder un peu plus profondément, découvrir leur points faibles, en bref ce que chacun des quatre adolescents faisaient probablement depuis l'aube. La louve s'assit sur le rebord de la fontaine, et demanda à la renarde de lui tendre l'eau. Docilement l'ordre fut exécutée sans un bruit. Désobéir ne ressemblait pas à la jeune suédoise, d'autant plus à une demande si simple. Mais cette idée saugrenue ne lui avait jamais effleuré l'esprit jusqu'à présent. A quoi bon se rebeller?
De toute façon, accomplir enfin une mission la réjouissait alors pourquoi la mettre en péril? Peu importait le déroulement des opérations, Teodora acquiescerait toujours les propos de son chef d'équipe et la suivrait aveuglement. Pas de soucis à se faire du côté de l'obéissance de cette demoiselle, elle saurait se montrer efficace, juste ce qu'il faillait pour ne pas trop se faire remarquer en bien et suffisamment pour ne pas être fiché parmi les cancres.

La brunette replaça une unique mèche frivole derrière son oreille, réajusta ses lunettes qui avaient une facheuse tendance à glisser, et resta ensuite immobile face à la fontaine. Les jambes serrées, le dos droit et les mains jointes dans le dos, cette position bien strict évoquait plus un militaire au garde-à-vous que l'attitude habituelle d'une jeune fille de 17 ans, mais Teo n'était pas une demoiselle classique. Elle attendit patiemment qu'on lui demande autre chose, laissait malgré son sérieux son esprit s'envoler. Son visage livide et inexpressif dissimulait pourtant des songes colorés et parfaitement inaccessible pour elle. L'instant précédent, elle avait occupé ses minuscules cellules grises à l'identification du benjamin de l'équipe, pas besoin d'opérer de la même manière pour les deux autres, elle savait déjà ce qui l'intéressait à leur sujet. Mais désormais, elle s'émerveillait mentalement du bal de nuages qui survolaient un magnifique champ de pavots, rêve insouciant de liberté.

par **Cyril Marsh** Lun 30 Juin - 18:24

Le mauvais temps n'était pas un problème en soi. Il en avait l'habitude, et cela ne le dérangeait pas outre mesure. De la pluie aurait même été bienvenue. Non, le problème était bien évidemment le chemin en compagnie de tous ces élèves plus âgés que lui. Plus grands que lui. En taille, en âge et en esprit. Il aurait adoré être à leur niveau. Ou seulement légèrement inférieur à eux. Mais ce n'était pas le cas. Il était un bleu, le plus silencieux, le plus morne et le plus bleus de tous les bleus.
La chef d'équipe lui avait ordonné de porter, de surveiller et de recompter le matériel. Sur ces trois temps de la tâche qui lui incombait, il avait accompli avec brio les deux premiers. Restait le troisième, duquel il s'apprêtait à s'acquitter. Il posa le sac de matériel à ses pieds avec délicatesse et l'ouvrit.

Comme les autres, il n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait bien être la mission. Tant mieux, ses capacités d'adaptabilité serait mises à profit. Toutefois, Ronoir, la chef d'équipe, avait cru bon de ne pas l'informer de ce qu'était le "matériel" que contenait le sac. Aussi, il fut extrêmement surpris de découvrir les bâtons de dynamite, le retardateur, les câbles, le détonateur, ainsi qu'un grand nombre d'artefacts dangereusement explosifs dont un snake aurait sans doute fait meilleur usage que lui. Crétin, se morigéna-t-il en silence, ton boulot n'est pas de te servir de ça mais de le transporter et d'en prendre soin.

- Comme une mule bâtée et bien dressée ! se moqua le Danseur dans son dos

Il se retourna tout d'un bloc. Personne. Bien sûr. Il n'y avait jamais eu personne. Où que Cyril se rende, le danseur parlait près de lui, mais il n'était jamais réellement là, physiquement parlant. Cyril demeurait généralement assez lucide pour avoir la certitude que ce personnage fantasmé n'existait pas, mais dans les moments où il s'oubliait légèrement, le danseur refaisait surface à la lisière de sa conscience et ne se gênait pas pour commenter le comportement du jeune homme sans aucune pitié. Il se ressaisit. Ferma les yeux et expira fort, puis focalisa son attention sur le matériel. Il espérait vraiment que personne ne l'avait vu lors de son sursaut. Si Ronoir l'avait vu, que dirait-elle ? "Oh, un fou dans mon groupe" sans doute. Elle dirait cela avec une pointe de dépit dans la voix, probablement. Cyril voulait vraiment se montrer à la hauteur. Et la fox silencieuse ? Elle n'avait probablement pas daigné lui accorder un regard. Personne ne l'avait vu se retourner pour regarder...quoi au juste ? Il avait envie de se gifler. Il avait voulu vérifier si son "ami imaginaire" avait réellement parlé juste au-dessus de son épaule. C'était pitoyable. Il expira profondément et chassa de son visage toute trace de doute ou de détresse pour reprendre son masque d'assurance flegmatique et rêveuse.

- Tout y est annonça-t-il d'un ton plat sans que personne ne lève la tête

Il n'avait peut-être pas parlé assez fort

- Je...

Les mots étaient coincés dans sa gorge

- Eh bien, parle, mule bâtée ! fit le Danseur. Tu as donc perdu ta langue ?

Une nouvelle fois, il sursauta et regarda par-dessus son épaule, par réflexe, sachant pertinemment que personne n'avait réellement parlé. Il jeta un regard désespéré alentour, à la fois espérant de l'aide et souhaitant que personne ne l'eût vu. A quelques pas de lui, il remarqua la présence du dernier membre de l'équipe, le raven dont il avait retenu le nom étrange. Pinocchio. Comme le conte. En proie à une véritable tempête intérieure, il bougonna in petto "Espérons que personne ne t'aie vu te retourner ! Ronoir n'a rien vu, sans doute, la fox non plus. Mais qu'en est-il du raven ? Et si Pinocchio avait vu ?". Il se reconcentra, exiprant bruyamment et fermant les yeux. Puis il lâcha d'un ton désinvolte

- C'est bon pour le matos. Quelqu'un pourrait me passer à boire ? .

par **Pinocchio Veritas** Ven 11 Juil - 17:37

Feat :

Et galère...

Il faisait moche. Non, mais vraiment.

Si Pino ignorait qu'il se trouvait en Angleterre, il ne pouvait qu'en avoir la certitude en cet instant précis. Que le soleil de la Méditerranée pouvait lui manquer !

De la poussière, c'est tellement beau...

Les yeux obstinément fixés sur le sol, loin derrière tout le monde, Pino laissait ses pensées vagabonder.

Que leur chef d'équipe n'ait rien dit au sujet de la mission, pourquoi pas. Mais pourquoi était-il là ? Les Wolfs étaient d'excellents combattants et la Fox... Okay, elle semblait encore moins utile que lui. Si ils avaient besoin d'un détrousseur, fallait choisir entre Quatre z'yeux et lui, pas les embarquer en même temps. A moins que ce ne soit une mission suicide.

Peut-être qu'il arriverait à faire croire que la disparition de la Fox était un pur accident ?

Machiavel était en marche.

Les cailloux sont de toute beauté dans le coin.

Soupirant imperceptiblement pour réprimer son envie de bâiller -ce que ce groupe pouvait être ennuyeux, alors !- Pino ne pouvait s'empêcher de se questionner sur le but de cette escapade. Sans oublier sur le contenu resté secret du chargement du p'tit jeunot.

Il va arrêter de me regarder, ce con là ?

En effet, c'était au moins la deuxième fois que le « porteur » s'était tourné vers lui. Il avait une tête qui lui revenait pas ou quoi ?

Tout juste si la petite mèche rebelle qui s'arrondissait sur le côté de son visage n'était pas en train de frisotter pour signaler son énervement. On ne regarde pas un Raven comme ça. À moins d'avoir une bonne raison. Comme une envie tout aussi soudaine que suicidaire.

Machinalement, l'Italien avait fait glissé un canif ouvragé de sa manche à sa main et, depuis, il jouait avec. Ce n'était pas forcément un geste menaçant -à moins d'être un Wolf ou une Fox à lunettes- ce serait plutôt un moyen de s'occuper.

Bien qu'étant d'un naturel silencieux, Pinocchio n'avait plus trop l'habitude de cette agréable ambiance cotonneuse où pas un bruit ne perçait, depuis que Ace -que le Diable l'emporte- avait décidé que le suivre était une bonne idée. Il avait même dû se réfugier dans les toilettes des filles pour lui échapper au moins deux secondes, avant de se faire poursuivre par deux Snakes particulièrement remontées qui n'étaient pas vraiment en train de se laver les mains. Y'avait des dortoirs pour ça, hein.

Mais on s'égare.

Cinq mille kilomètres à pied, ça use, ça use~ Cinq mille... Oh, une pause ? Vee~

Sans être paresseux, Pino sut savourer cette pause pour ce qu'elle était : les derniers instants de tranquillité avant d'avoir à jongler avec des masques. Faut pas croire, mais c'est épuisant de charmer les gens par une attitude particulière. Il faut analyser la personne avec une rapidité telle que rien ne le démontre, il faut savoir repérer les détails imperceptibles et savoir sauter dessus.

Mais, surtout, il ne fallait pas se perdre parmi toutes ces identités.

Enfin, Ace se chargeait de ça. Il lui faisait confiance.

Mettant un genou à terre, Pinocchio glissa la lame aiguisé dans la terre. Un repère, une trace. Un jeu. I was here.

Vérifiant mentalement ses maigres possessions, il laissa ses oreilles traîner (Pas mal la chef qui affirme qu'on n'a pas besoin de boire puis qui réclame de l'eau juste après) et ne put s'empêcher de renifler discrètement lorsque l'odeur de poudre se répandit autour d'eux (Okay, on va faire du dégât). Il était vraiment pire qu'un chien quand sa curiosité était titillée.

Se mettant en appui sur la pointe de ses pieds, les coudes sur les genoux, Pino laissait l'ambre de ses yeux s'emplir du gris du ciel.

C'qu'il faisait moche..

(c) Codage by FreeSpirit

par **Lukas Sparrow** Lun 14 Juil - 13:05

Le temps était gris sur l’Angleterre. La campagne accueillait de sombres nuages. Mais attardons-nous sur une région en particulier. Vous connaissez peut être la ville abandonnée à quelques lieux de Londres ? Non ? Laissez moi vous racontez ce qui s'y passe.

Il était une fois. Oups. Désolé, nous sommes pas du tout dans un conte. Non, ce qui va se passer n'a rien à voir avec tout ça. Âme sensible abstenait vous. En effet dans la sombre ville abandonnée, l'obscurité était quasi omniprésente. La ville était abandonnée depuis un bon petit temps désormais. On disait même que certaines personnes avaient vécus des événements paranormaux. Est ce que vous y croyais vous cher lecteur ? On raconte que certains morts abandonnées eux aussi dans les bâtiments rodent encore parmi nous. Personnellement je n'y crois pas du tout. Mais comment une ville peut être aussi vite abandonnée que celle ci. Avant elle était prospère, et assez fréquenter par les touristes. Maintenant ce ne sont que des gens avides d'aventures et de pseudo horreur qui viennent ici. D'ailleurs en parlant de personnes. Un groupe de quatre jeunes semble être arriver. Allons à leur rencontre.

Le groupe s'avançait d'un pas assuré mais méfiant. Ils se suivaient comme l’entraînement leur avait appris. Ils passèrent une arche à l'entrée de la ville. L’écriteau dessus était sali par le temps. On avait même barrée le nom de la ville avec de la peinture noire. Comme s'il y avait une certaine honte. Une des attaches était prête à lâcher. Le vent soufflait faisant vibrer le panneau dans un bruit métallique inquiétant. On serait en Amérique, un virevoltant serait déjà passer devant le petit groupe appuyant le côté tragique de la scène. Malheureusement, il y en avait pas en Europe de ces plantes. Mais le côté sombre et tragique n'était pas pour autant absent. Des fenêtres étaient à moitié arraché, des portes étaient entrouvertes. Des jouets d'enfants abandonnées dans les jardins. Des mauvaises herbes envahissant les bâtisses. Tout ça rendait l'atmosphère terriblement lourd... . Qui pouvait savoir ce qui se cachait de l'autre côté de la rue ?

Le petit groupe se mouvait parmi les bâtiments jusqu'à un endroit où il pouvait voir leur objectif. Ils vérifiaient l'équipement sous l'ordre de la chef d'équipe. Devant eux. Le train allait bientôt arriver. Oui, il devait prendre le train. C'était un train de marchandise. Une marchandise peu comme qui plus est. Il transportait des armes en destination de l'armée. Le plus dur sera de rentrer à l'intérieur alors que le train roulerait en même temps. Enfin ça c'est ce qu'il croyait.

Le train arriva après quelques minutes. Il s'arrêta. Et pourquoi un train s'arrête dans une ville abandonnée ? Bonne question !! Deux silhouettes sortit de l'ombre. L'un deux étaient grand et fort. On aurait dit une montagne. Il avait un fusil dans sa main. C'était un fusil à pompe. L'autre était fin. Mais il semblait beaucoup plus agile. Il avait deux pistolet à la ceinture. Il portait un chapeau de cow-boy. C'était deux styles complètements différents. A mon avis ce n'était pas des personnes fréquentable qui faisait parti de l'armée. Qui étaient-ils ?? Tel était la question désormais ! Ils entrèrent dans le train, ils étaient accompagnés de quelques hommes. C'était sans doute des sbires. Du boucan se faisait entendre dans le train. Des coups de feu et des vitres brisés. Un combat ? Les choses tournaient étrangement. Comment allez réagir l'équipe de Sybil ?

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