Caleb Sútil, enfonceur de portes ouvertes.

Caleb Sútil

Nom : Sútil Prénom : Caleb Surnom : Vous n’avez qu’à m’en trouver un ! Age : 17 ans Sexe : Masculin Origine : España, Andalucia. Membre du personnel [ ]  Elève [X]  Chef d'équipe [ ] Maison et classe : Snake’s house, Classe B.

Armes favorites

Spoiler:

« Grenades. Portables, customisables, provoquant la stupeur des rangs ennemis qui l’aperçoivent. Et de belles, très belles explosions. ¡ Espléndidas ! J’aime vraiment quand ça explose. Pas vous ? …

On ne voit rien dans les explosions. On n’entend rien. Nada. On peut se détacher de la scène. Ce n’est qu’un percuteur qui déclenche le détonateur, après tout. Les corps qu’on retrouve ne sont pas identifiables. Ce ne sont pas des vies, des mères, des frères, des amis. Juste un mélange d’os et de chair désormais carbonisé, au mieux défiguré.

En armes de corps à corps … eh bien, je ne suis pas trop au cœur de l’action moi. Avec de bonnes tenailles, le tour est souvent joué. Même un clou bien placé fait parfois l’affaire. C’est pourquoi ils ornent parfaitement mes oreilles. Joindre l’utile à l’agréable, esto es mi parte.
Et si quelqu’un m’embête, du gaz lacrymogène dans les yeux n’a jamais fait de bien à personne. C’est l’expérience qui parle ! »

Histoire

Si ce serpent là évite le corps à corps, c’est qu’il à ses raisons. Si bien sur, être lâche en est une valable. Caleb ne craint pas pour sa personne ; il a hérité de l’arrogance espagnole qui en bien des circonstances, met en danger sa personne.
C’est le dégoût de la mort, issu d’une lointaine culpabilité, qui lui sauve probablement la vie.

-  Le vingt-et-unième siècle commence avec sauvagerie dans la région d’Almeria, en Andalousie. Les Hommes qui ont travaillé jusque là en harmonie se déchirent, s’entretuent. La haine est partout, et surtout dans les paroles que prononcent Señor Sútil à ses enfants.

« Estos marroquíes, ¡ todos son demonios  ! Es una plaga, una epidemia que va a infectarnos …  
Ces marrocains, tous des démons ! C'est une peste, une épidémie qui va nous infecter ...
Debemos matarlos, ¿ me entendais, hijos ? »
Nous devons les tuer, vous me comprenez les enfants ?

À quatre ans et demi, Caleb se moque pas mal de ce que disent les grandes personnes. Mais depuis l’assassinat d’une jeune femme dans la province par un marocain, la communauté espagnole de cette région crache son venin sur les immigrés qui effectuent pourtant le travail refusé par les andalous.

Peu importe, les émeutes qui sévissent dans la région depuis la veille ne vont pas empêcher des enfants de jouer. Ni une ni deux, les voilà riant dans la rue avec tous les enfants du quartier, insouciants, alors que trois rues plus loin, des voisins se lancent des bouteilles de verre au visage en toute hystérie.

Cette petite fille, Caleb la connait bien. Voilà maintenant 8 mois que les gamins du quartier l’ont adopté. Pour l’anniversaire du petit garçon, elle lui a même offert un bracelet tissé par ses soins, que Caleb aime beaucoup.

On se bouscule, elle tombe, elle pleure. Caleb accourt et tend sa main, l’aidant à se relever. Il lui sèche ses larmes. Elle sourit maintenant, et lui fait un bisou tout doux sur la joue.

Malheureusement pour les deux enfants, le timing est mauvais. Un ouragan de colère accourt avec fracas, faisant trembler le sol à chacun de ses pas.

« ¡ Tonto, tonto ! Quiere seducirte, ¡ la perrita ! ! DEMONIA, CRIATURA DEL DIABLO ! »
Idiot, idiot ! Elle veut te séduire, la petite garce ! DEMONE, CREATURE DU DIABLE !

Le père de Caleb disparait, et revient en une fraction de seconde avec une arme à la main, qu’il présente avec insistance au petit garçon.

« ¡ MÁTALA ! ¡ MÁTALA, PÍCARO ! »
TUE LA ! TUE LA, GARNEMENT !

La petite fille est terrorisée. Le père hurle. Les voisins arrivent, et scandent alors une hymne morbide en cœur avec le bourreau. Le petit garçon, tétanisé, ne réagit pas.

Il lui place l’arme dans la main. Il lui met le doigt sur la gâchette. Il appuie. Mais c’est bien Caleb qui se retrouve avec du sang sur le visage. Pas son père, qui n’y prêterait pas la moindre attention. Pas sa mère, qui se nettoierait avec calme, le regard bas, en silence. Pas sa sœur, pas ses frères. Mais lui, el pequeñito, à qui on vient d’arracher l’innocence de l’enfance. –

Sybil le recueillit quelques jours après, alors qu’il avait fui le domicile familial, toujours ensanglanté.

Il y trouva de la douceur, puis à mesure que les années s’écoulaient, du respect. Le respect allait avec l’obéissance. Il fit le deuil de son amie avec le temps, oublia la fureur de son père. Mais le face à face avec la mort lui provoquait des nausées. Il passait le plus clair de son temps avec les armes et finit par développer ce qu’il pensait être un art moins sauvage.
Du moins, justifiable. Sa conscience était épargnée de la proximité de la mort puisqu’il l’infligeait à distance, dans l’anonymat.

Et tout naturellement, pour ses 15 ans, lors de son transfert à St Leigh of Sybil, Caleb entra ainsi chez les Serpents. Le serpent ne tue jamais ses proies directement, il les laisse mourir alors qu’il fuit la scène du crime. Ça lui allait.
Il marqua le coup en se faisant tatouer les crocs du reptile à la base de son cou.

Le jeune homme se sentit vite à l’aise dans cette maison qui lui permit d’aller de l’avant, vivant au milieu des tarés, des manipulateurs, des kamikazes. Il finit par leur ressembler, comme si la maison imposait sa marque sur ses disciples. En plus de lui offrir un armement de qualité, elle lui permit de se tenir à distance des cadavres, de soulager sa conscience.
Caleb s’occupait des détails techniques, un point c’est tout.
Le reste, il s’efforçait de l’oublier.

Caractère

Son nom, qui signifie subtil, ne peut pas moins lui convenir. Bien sûr, ouvrir une serrure avec un jeu d’épingles fait partie de ses compétences. Mais avec de la dynamite, c’est tellement plus classe. Cependant, si une mission l’exige, il sait se montrer simple et efficace.

Caleb connaît sa place dans l’organisation, et ce qu’il lui doit. Bien qu’il aime se croire osé et imposant, il respecte les règles. S’il lui arrive d’en enfreindre une, c’est avec une grande crainte de décevoir l’organisation, mêlée à un intense frisson d’excitation provoqué par le sentiment de se sentir libre.

Cette recherche de liberté, qualifiée de besoin d’indépendance à Sybil, le pousse à s’isoler de ses camarades serpents lorsqu’il part en mission : bien que sa maison lui tienne énormément à cœur, il n’aime vraiment pas remettre en cause ses méthodes de travail devant autrui. Ce serpent-là n’a d’ailleurs besoin de l’aide de personne pour remarquer ses erreurs, et s’il en fait, elles le hantent pendant plusieurs jours. Il les visualise maintes et maintes fois, rejouant la scène mentalement jusqu’à corriger l’erreur et éviter de la reproduire. Ce serait intolérable.

Cette exigence personnelle le pousse ainsi à s’améliorer sans cesse. Ne croyez pas que l’espagnol ignore vos conseils – s’ils sont de qualités ; il ne veut perdre la face, mais il peut passer la nuit à s’entraîner. S’il vous estime vraiment, il pourrait même laisser son honneur de côté et vous remercier sincèrement.

Toutefois, bien que très investi à St Leigh, son sérieux n’en fait pas quelqu’un de taciturne. Le jeune Sútil sait pertinemment qu’il aura un jour ou l’autre besoin d’amis sur qui compter. Dans son intérêt, et même s’il se refuse à l’avouer, parce qu’il est attentionné, Caleb aura toujours un sourire à offrir à qui le respecte ou lui témoigne sa confiance.

Il lui arrive d’éclater de rire, d’un rire franc qui le rend très sympathique et qui met à l’aise son interlocuteur. Tout aussi soudainement, son sourire peut s’éteindre et ses yeux se perdre dans le vide, fixant un fantôme du passé.

Très fier de la Snake’s House, rabaisser sa maison l’irrite au plus au point et s’avère être l’une des rares choses le faisant sortir de ses gonds. Déconseillé donc.

Physique

Spoiler:

Bien bâti, Caleb met un point d’honneur à entretenir son corps qui doit lui permettre de progresser rapidement tout en portant tout son attirail, qui est loin d’être léger, avouons-le. Il est très fier de sa peau dorée, presque mate, qui caractérise les gens du Sud de l’Europe et dénote avec celui des Londoniens. Son cou est tatoué de deux marques noires, évoquant les crocs du serpent et rendant ainsi hommage à son foyer de substitution.

Ses yeux verts aux reflets cuivrés, attentifs et posés, contrastent par leur couleur vive avec ses cheveux, ses sourcils et son bouc noirs de jais, mais également avec sa tenue, de couleur souvent pastelle. Il associe généralement un haut plutôt ample, à manches courtes avec un sarouel plus sombre, souvent noir, qui a l’avantage d’avoir des poches énormes pour y stocker le bric-à-brac dont à besoin Caleb tout au long de ses journées.

Lorsqu’il a les cheveux plutôt longs, il complète sa tenue avec un bonnet gris, qui lui évite d’avoir à les repousser constamment, histoire d’y voir clair, et de garder une coupe structurée. Parce que oui, l’espagnol fait attention à son apparence. Puisque ceux qui lui parlent sont forcés de le regarder, autant leur rendre la tâche agréable !

Moi ?!

Prénom ou pseudo : Cal, Alex.
Âge 17 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Par la divine intervention de mon Théo (= Dieu, ça tombe bien.) aka Cyril.
Qu'en penses-tu ? Décoré avec goût ! Félicitations à la graphiste.
Les codes du règlement : Je suis une fourchette. Vous aussi ? Quelle drôle de coïncidence. Ca en fait du monde dans le tiroir à couverts … hmm.
Autre chose ? Je suis plein d’entrain, je dessine, et je suis une quiche, que dis-je, un clafoutis en codage !