St Leigh of Sybil
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Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense

3 participants

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Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense Empty Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense

Message par Cyril Marsh Dim 8 Juin - 21:50


Cyril Marsh

Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense Avataa12

Nom : Marsh
Prénom : Cyril
Surnom : Qui osera m'en donner un ?
Age : Seize ans
Sexe : Masculin
Origine : Français (franco-américain)
Membre du personnel [ ]  Elève [x]  Chef d'équipe [ ]
Maison et classe OU place dans le personnel Classe C, Wolf's house
Armes favorites Tout ce qui peut orner la main, et me permettre de sentir la chaleur de la peau de mon adversaire, des coups-de-poing en métal aux bagues empoisonnées, en passant par les mains gauches affûtées et rapides, faciles à faire apparaître ou à dissimuler.
Histoire


    A presque seize ans désormais, il m’est possible d’affirmer que j’en ai vu plus que la majorité des adolescents de mon âge. Je dis cela en  toute modestie, honnêtement, et avec un certain scepticisme à l’égard de ceux qui affirment que « savoir, c’est pouvoir ». Le savoir, parfois, est désagréable et handicapant. Il y a quelques années, j’ai lu un livre d’un grand auteur et philosophe de mon pays, qui racontait l’histoire d’un bon bramin, un sage, qui aurait préféré être sot et ignorant mais néanmoins heureux. Je me reconnais dans ce personnage, tant par le fait que je ne me sens pas heureux malgré ce que je sais que par la reconnaissance de l’impuissance découlant de ce savoir futile et périphérique.

    Dès mon plus jeune âge, j’ai réfléchi. A toute allure, plus vite que tout le monde. Mes camarades de classe m’enviaient mais je n’y prêtais pas attention. J’ai toujours été accaparé par ce mouvement mécanique infernal de mon cerveau, qui produisait des pensées et des idées plus vite qu’une presse imprime des journaux. Dès que je cessais de focaliser mon attention sur quelque chose, mon imagination se perdait dans les méandres tortueux d’un univers extérieur au notre : un univers qui m’appartenait. Aussi, les premières années de ma vie passèrent comme dans une sorte de rêve éveillé.

    Je créais des personnages. Dans ma tête, ils vivaient, parlaient, discutaient entre eux, se battaient ou s’aimaient, mourraient au bout d’un temps, dans ce monde qui se déroulait plus vite que tout le reste. Ma vie était hors du monde sensible, réel, mais ancrée dans mon propre psychisme, où étaient ma maison, mes amis, et tout le reste de mes (fausses) possessions matérielles.

    Malheureusement, je ne pouvais physiquement me trouver là-bas. J’avais beau me noyer dans cet océan de rêveries, mes pieds étaient solidement plantés dans le sol de notre monde, que je ne connaissais que peu.  Mon retour à la réalité fut rude.

    A l’âge de dix ans, une petite fille que je ne connaissais que vaguement se moqua gentiment de moi à cause de mes sourcils. En effet, lorsque je réfléchissais, l’océan tumultueux de mes pensées, incapable de se contenter de mon seul crâne, s’exprimait parfois au travers d’’expressions un peu comiques sur mon visage. Mes sourcils en étaient les premiers responsables, car il se haussaient, l’un, l’autre, voire les deux, se fronçaient en alternance, s’étiraient ou se rapprochaient comme mus par une énergie impossible à contenir, doués d’une vie propre. Le soir même de cet épisode, je volais un couteau au réfectoire. Ma capacité évidente à me fondre dans la foule, due à ma ressemblance fortuite avec le premier quidam venu, m’y aida bien. Au milieu de la nuit, devant le miroir d’une salle de bains piqueté de rouille, j’appliquais méticuleusement six petites entailles sur chacune de mes arcades, comme pour punir mes sourcils de leur insubordination. Le sang ruisselait sur mon visage, et obstruait mes yeux. Je m’effondrais.

    A compter de ce moment, je commençais progressivement à m’extraire de mes univers pour tenter de me raccrocher au monde réel. Par la même occasion, je découvris l’existence de mon corps, qui ne me plut pas. Quelques temps après, même si je réfléchissais encore souvent à mes mondes intérieurs, je m’étais attaché à la réalité. L’avènement de cet arrimage à la réalité fut la découverte d’une feuille de papier canson déchiré, sur laquelle une esquisse au fusain figurait un danseur torse-nu, dans différents mouvements. Fasciné par cette image, je désirais ardemment devenir comme Lui, qui me hantait dans mon sommeil ou dans mes univers. Il fallait que je sois comme ce danseur, parfait, magnifique, obsédant. Je m’astreignais dès lors à un programme d’éducation physique rigoureux dont le résultat au bout de trois années de pratique fut un corps à l’apparence acceptable, mais pas encore parfaite. Je me faisais déjà une image de ce qu’il pourrait être une fois mon enfance consumée et mon adolescence en fin de course.

    Et puis, me voilà, à St Leigh, perdu au milieu d’un flot de visages inconnus, d’une confusion de sons et d’odeurs différentes, un chaos de couleurs et un capharnaüm de nouveautés difficiles à accepter. Une maison ? Qu’est-ce donc ? Je n’aime pas le communautarisme. Snake ? Je hais les armes à feu. Raven ? Ils me font peur, avec leurs sourires et leur apparence angélique. Fox ? Ils ont l’air traître. Je veux être tranquille. N’ya-t-il pas une tiger’s house ? Les tigres vivent seuls. Je veux être un tigre pour les autres. Je veux être quelqu’un de parfaitement équilibré, entre paresse flegmatique, philosophe et vivacité mortelle, intouchable. Je serais de la Wolf’s house par dépit. Ma condition physique s’y prête. Pourquoi s’en priver ? Essayez de me dompter, St Leigh, je vous attends de pied ferme.


Caractère


    D’aucuns diront que je suis secret. Libre à eux. Je ne les contredirais pas même si je suis convaincu qu’ils ont tort. Je ne suis pas quelqu’un de secret. Si les gens m’adressaient la parole sans avoir peur d’affronter mon regard égarer qui regarde parfois bien au-delà de la réalité, dans mes mondes intérieurs, ils verraient que je suis quelqu’un d’assez sympathique. Mais je n’ai presque que mon seul jugement pour définir cela. La seule personne avec qui j’ai partagé réellement dont je me souviens…

- Tu ne veux pas parler un peu plus, Cyril ? Tu es taciturne mon garçon. Les gens taciturnes meurent seuls. Tu veux mourir seul ? Réponds bon sang ! Voudrais-tu du lait ? Avec du miel ? Et un biscuit. Ne bouge pas je vais te le chercher.

Une vieille dame, cantinière dans l’une des nombreuses « écoles » où j’ai passé mon enfance. Une femme âgée, voûtée et maternelle envers moi, la seule personne en la présence de qui j’ai formulé plus de trois phrases complexes d’affilée. Ce qui pour moi s’appelle être très volubile. Elle m’avait dit un jour :

- A trop garder ce que tu pense à l’intérieur de toi mon garçon, un jour, tu exploseras de colère. Ou d’amour. Pourquoi pas les deux ? Ah que la vie est complexe ! Garde ton innocence le plus longtemps que tu pourras !

    Je me souviens avoir mal compris. Aujourd’hui je saisis, je pense, le sens de ces paroles. Au fond de moi naît une envie de rébellion, envers tous ceux qui tentent de plier à leur volonté le fer rouge de ma conscience. Je ne désire pas être ainsi, mais mon esprit est pour ainsi dire tiraillé entre mon instinct ardent de contestataire impétueux et mon envie pragmatique de demeurer le garçon flegmatique et légèrement invisible que j’ai toujours été. Pour le moment, ce masque d’absence au monde que je me force à conserver est parfait. Reste à savoir quand l’évènement qui mettra le feu aux poudres impatientes de mon impétuosité cachée le fissurera.


Physique


    S’il y a bien quelque chose que j’aime faire depuis mes onze ans, c’est regarder et observer d’un œil critique les résultats de mon programme sportif intensif. Je ne suis pas très grand, sans doute près d’un mètres soixante-cinq. Petit pour un garçon de mon âge, mais je m’en satisfais. Mes muscles sont fins, comme ceux du danseur de l’esquisse. Je suis silencieux lorsque je me déplace, précis. Je ne fais aucun geste superflu. Je garde mon calme autant que possible, même s’il ne s’agit que d’une apparence. Cela me satisfait de voir que ce que je me suis imposé toutes ces années durant a porté ces fruits. La souffrance, oui, mais avec la beauté comme résultat. En tout cas, ce que je juge comme ma beauté.

    Je n’aime pas regarder mon visage. Mon propre regard, vide et souvent inexpressif, m’insupporte. J’aimerais bien que, même si mes muscles zygomatiques et mes sourcils demeurent inactifs, mes yeux expriment autre chose que le néant absolu. Mes cheveux, indomptables, sont depuis toujours d’une couleur indéfinissable, oscillant entre le brun terne et le roux. Je les aime bien, ces cheveux. Je peux cacher mon regard derrière, si je les rabats vers l’avant. Je n’aime pas mon nez par contre, de lutin, retroussé et pointu, il me donne un côté enfantin que je n’apprécie pas. Peut-être suis-je trop exigeant avec une apparence qui ne dépend pas de mes choix ? Peut importe. Je recherche la perfection, l’équilibre du danseur, et il ne se trouve certainement pas dans un verbiage futile au sujet d’une apparence que, de toute façons, je ne jugerai pas satisfaisante avant d’avoir la certitude absolue d’être comme lui. Le danseur. Si seulement je pouvais lui ressembler.



Toi

Prénom ou pseudo : Delta, Nayr ou Théo
Âge Seize ans aussi, coincidence ?
Comment as-tu trouvé le forum ? Pino m'a guidé !
Qu'en penses-tu ? A part la nécessité d'avoir la compétence infravision pour lire les caractères lors de mon inscription, j'aime !
Les codes du règlement : Je suis une fourchette...mais encore ? ô_ô
Autre chose ? J'ai plein de bonne volonté à donner ! Je suis pas doué en programmation et je dessine comme un pigouin borgne mais si je peux faire quelque chose je suis déjà prêt !

Cyril Marsh
Cyril Marsh

Messages : 13
Date d'inscription : 08/06/2014
Localisation : Très loin dans ma tête...

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Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense Empty Re: Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense

Message par Pinocchio Veritas Dim 8 Juin - 21:52

Pino est un bon guideur x)

Un pingouin ? PINGOUIIIIIIN

Bonne chance Wink
Pinocchio Veritas
Pinocchio Veritas

Messages : 28
Date d'inscription : 18/05/2014
Localisation : Dans ta tête ou derrière ton dos ?

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Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense Empty Re: Cyril Marsh, ou bien assieds-toi et pense

Message par Ronoir Sphycèbe Lun 9 Juin - 10:09

Bienvenue à toi Cyril !

Je vais m'occuper de ta fiche ! Je n'ai pas grand chose à redire, j'ai bien aimé l'histoire !  Smile 

Je préfère pourtant prévenir, on n'est jamais trop prudent : Je suis moi-même dans la Wolf's House, je suis ravie de voir arriver des nouveaux dans cette maison ! Néanmoins, malgré le fait que les loups soient les plus "redoutables" ne signifie pas qu'ils n'ont pas de limites. Non pas que je n'en n'ai pas trouvé dans ta fiche, mais je préfère le dire avant de te valider. Pour les rps à venir.

Bien, copain de la maison des loups, je mets le sceau de mon approbation et donc je te valide ! Encore bienvenue parmi nous !

 jocolor *Après que Rony est fait la fête pendant une seconde (le smiley le prouve), elle reprit son sérieux et applaudit de façon plus professionnel*
Ronoir Sphycèbe
Ronoir Sphycèbe

Messages : 40
Date d'inscription : 11/05/2014
Localisation : Bouahahaha !

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