Ace est comme beaucoup d'enfants. Il ne se souvient que très peu de son enfance avant son arrivée à Sybil. Il se souvient d'un pays où la survie est un défi de tout les jours. Il n'a aucun souvenir d'une famille à lui ou d'une maison accueillante. Malgré les années, il n'a pas oublié la douleur lancinante de la faim et de la soif. Une cachette, petite et sombre. Il ne se souvient plus, mais il était enfant vagabond, laissé pour compte. Qu'il ait été abandonné, que sa famille soit morte, quelle importance ? Savoir la vérité ne l'aiderait pas à avancer. Le wolf, fier et extraverti, était avant tout un enfant des rues, caché dans le creux d'un baobab et descendant dans les rues de la ville la plus proche pour voler nourriture, eau et les portefeuilles des touristes qu'il aurait bousculé. Les autorités à sa poursuite, il quittait la ville pour se réfugier dans son petit refuge. Jusque là, il s'était toujours débrouillé pour échapper à la justice et survivre contre la nature peu accueillante de l'Australie. Il avait appris à la dure à se méfier de tout ce qui l'entourait. Il avait plusieurs fois frôlé la mort. Il ne cherchait plus à se nourrir de la nature environnante pour éviter un nouvel empoisonnement, il fuyait les étendues d'eau infestées de prédateurs. Il manqua même de se noyer lors d'une inondation. À seulement 4 ans, il se savait guidé par une bonne étoile. Un véritable miracle aux blessures infectés, maigre et sauvage, mais vivant tout de même.
Son plus vieux souvenir flou remonte au jour où il fut enlevé de sa misérable existence. Il ne le savait pas, mais les hommes qu'il bouscula ce jour là, était tout autre chose que de simples touristes un peu trop bien habillés de leurs beaux vêtements lourds. Les mallettes qu'ils portaient ne transportaient pas les effets personnels de ces deux hommes, mais un attirail d'armes. Son poignet avait été attrapé, alors qu'il sortait tout juste sa main de la veste de l'un d'eux. Sa poigne ferme l'empêchait de se soustraire et il se débattit comme un beau diable à coup de griffes et de dents, de coups envoyés au hasard. Il n'était pas la cible qu'ils étaient venus chercher, mais le second homme qui regardait le garçon se débattre s'adressa à son collègue dans un langage qu'Ace ne comprenait pas. Ils échangèrent ainsi les paroles incompréhensibles pour le voleur qui enfonçait une nouvelle fois ses dents dans la main qui le maintenait. Puis une douleur lancinante dans le cou, une sensation de vertige et ce fut le noir complet. Lorsqu'il se réveilla, il était à bord d'une voiture comme il n'en avait jamais vu, avec, à ses côtés, un enfant collé à son siège et tremblant comme un lapin effrayé. L'homme à la morsure à la main était entre eux. Ace se débattait de nouveau, hurlant et frappant en tout sens dans un chaos de bruit et de coups . Il ne se calma réellement qu'arrivé à destination où il fut poussé au dehors et maintenu par ses cheveux longs et emmêlés. L'autre garçon était bien trop inquiet pour dire un mot. Ils furent accueillit par une femme à l'air doux. On lui donna un bain, on lui coupa les cheveux, on l'habilla et le nourrit. Surprit par tout ça, Ace ne se plaignait plus, en pleine incompréhension, se laissait porter par les différentes personnes du pensionnat dans lequel on venait de le poser. Dans ce lieu, il fit connaissance des autres enfants, il prit ses premiers cours et développa avec beaucoup de retard l'écriture et la lecture. Il ne comprenait toujours pas comment tout ça put lui arriver, mais il était trop heureux d'avoir quitté le monde de misère et de peur dans lequel il vivait pour poser des questions. Deux ans passés dans cet établissement, Ace avait rattrapé son retard, mais restait en retrait des autres élèves, sauvage dans l'âme et méfiant. Cette année, les élèves prirent pour la première fois une arme en main. Alors que la plupart semblaient inquiets, Ace n'hésita pas à empoigner la lourde arme à feu face à lui. La scolarité s’enchaînait normalement malgré ce cours bien particulier où ils apprirent à viser et tirer avec justesse. Ace montrait déjà une plus grande facilité aux cours pratiques que théoriques. Il apprenait beaucoup de choses, mais tout ce qu'il connaissait se trouvait entre les murs de l’établissement. Jamais il ne put voir ce qu'il y avait au-delà, si bien qu'il commençait déjà à oublier le décor de son ancienne vie.
À l'aube de ses dix ans, Ace se montrait un peu moins sauvageon. Il développa même de fort sentiments pour certaines personnes, mais son groupe d'amis restait restreint. Il commençait tout juste à s'ouvrir aux autres et à montrer un nouveau visage de sa personnalité. Il se mettait plus en avant, cherchait à se faire une place, à rechercher l'attention qu'il fuyait avant. Cette même année, il sortait enfin de l'établissement qui était devenu son nouveau foyer. En compagnie des autres élèves de son âge, il monta dans un avion et partit pour l'Angleterre. Par le hublot, il regardait pour la dernière fois le pays vaste qu'est l'Australie. Ce qui lui fit le plus mal ne fut pas de quitter cette terre hostile où sa vie avait durement commencé et miraculeusement continué, mais c'était bien de quitter les visages connus et chéris de l'école qu'il quittait pour toujours. À l'atterrissage, il fit connaissance avec le climat froid du pays. L'Australien fut un peu perdu de l'accent et de la langue qui y était parlée. C'était de l'anglais… hé bien... sans l'être vraiment en fait. Mais Ace ne fit aucun effort pour changer ses habitudes de langage, ce qui emmerdait allègrement le corps enseignant -et les autres élèves, car sinon c'est pas drôle. Ces pauvres profs qui ne comprenait qu'une partie de ce que racontait l'Australien que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Se ramassant, mauvaises notes sur mauvaises notes à cause de ça, il se détourna bien vite des cours, préférant d'avantages tout ce qui était sportif ou manuel. Il était tombé dans la même classe qu'un italien qui comme lui ne semblait pas vouloir s'habituer à la langue. Il l'observait de loin, énerver les professeurs par ses « veee » . Il l'amusa et il trouva drôle de l'imiter ou de penser qu'il pouvait concourir pour savoir qui serait le plus grand détenteurs de colles. Du coup, c'est bien souvent qu'ils se retrouvaient en colles ensemble, bien souvent pas pour les mêmes bêtises, mais le résultat était le même. Ace ne savait s'il cherchait à se faire remarquer de Pinocchio, ou si il cherchait simplement à lui ressembler. Mais même s'il faisait tout pour former le duo des imbéciles de la classe, il ne chercha pas à rentrer en contact avec lui. Timidité ? Ou encore cette vieille méfiance qui sommeillait toujours en lui ? Pino ne s'en rendait peut-être pas compte, mais Ace nourrissait déjà un début d'amitié pour lui. Ce qui amènera à une relation amicale non voulue pour l'Italien, mais tenant trèAce est comme beaucoup d'enfants. Il ne se souvient que très peu de son enfance avant son arrivée à Sybil. Il se souvient d'un pays où la survie est un défi de tout les jours. Il n'a aucun souvenir d'une famille à lui ou d'une maison accueillante. Malgré les années, il n'a pas oublié la douleur lancinante de la faim et de la soif. Une cachette, petite et sombre. Il ne se souvient plus, mais il était enfant vagabond, laissé pour compte. Qu'il ait été abandonné, que sa famille soit morte, quelle importance ? Savoir la vérité ne l'aiderait pas à avancer. Le wolf, fier et extraverti, était avant tout un enfant des rues, caché dans le creux d'un baobab et descendant dans les rues de la ville la plus proche pour voler nourriture, eau et les portefeuilles des touristes qu'il aurait bousculé. Les autorités à sa poursuite, il quittait la ville pour se réfugier dans son petit refuge. Jusque là, il s'était toujours débrouillé pour échapper à la justice et survivre contre la nature peu accueillante de l'Australie. Il avait appris à la dure à se méfier de tout ce qui l'entourait. Il avait plusieurs fois frôlé la mort. Il ne cherchait plus à se nourrir de la nature environnante pour éviter un nouvel empoisonnement, il fuyait les étendues d'eau infestées de prédateurs. Il manqua même de se noyer lors d'une inondation. À seulement 4 ans, il se savait guidé par une bonne étoile. Un véritable miracle aux blessures infectés, maigre et sauvage, mais vivant tout de même.
Son plus vieux souvenir flou remonte au jour où il fut enlevé de sa misérable existence. Il ne le savait pas, mais les hommes qu'il bouscula ce jour là, était tout autre chose que de simples touristes un peu trop bien habillés de leurs beaux vêtements lourds. Les mallettes qu'ils portaient ne transportaient pas les effets personnels de ces deux hommes, mais un attirail d'armes. Son poignet avait été attrapé, alors qu'il sortait tout juste sa main de la veste de l'un d'eux. Sa poigne ferme l'empêchait de se soustraire et il se débattit comme un beau diable à coup de griffes et de dents, de coups envoyés au hasard. Il n'était pas la cible qu'ils étaient venus chercher, mais le second homme qui regardait le garçon se débattre s'adressa à son collègue dans un langage qu'Ace ne comprenait pas. Ils échangèrent ainsi les paroles incompréhensibles pour le voleur qui enfonçait une nouvelle fois ses dents dans la main qui le maintenait. Puis une douleur lancinante dans le cou, une sensation de vertige et ce fut le noir complet. Lorsqu'il se réveilla, il était à bord d'une voiture comme il n'en avait jamais vu, avec, à ses côtés, un enfant collé à son siège et tremblant comme un lapin effrayé. L'homme à la morsure à la main était entre eux. Ace se débattait de nouveau, hurlant et frappant en tout sens dans un chaos de bruit et de coups . Il ne se calma réellement qu'arrivé à destination où il fut poussé au dehors et maintenu par ses cheveux longs et emmêlés. L'autre garçon était bien trop inquiet pour dire un mot. Ils furent accueillit par une femme à l'air doux. On lui donna un bain, on lui coupa les cheveux, on l'habilla et le nourrit. Surprit par tout ça, Ace ne se plaignait plus, en pleine incompréhension, se laissait porter par les différentes personnes du pensionnat dans lequel on venait de le poser. Dans ce lieu, il fit connaissance des autres enfants, il prit ses premiers cours et développa avec beaucoup de retard l'écriture et la lecture. Il ne comprenait toujours pas comment tout ça put lui arriver, mais il était trop heureux d'avoir quitté le monde de misère et de peur dans lequel il vivait pour poser des questions. Deux ans passés dans cet établissement, Ace avait rattrapé son retard, mais restait en retrait des autres élèves, sauvage dans l'âme et méfiant. Cette année, les élèves prirent pour la première fois une arme en main. Alors que la plupart semblaient inquiets, Ace n'hésita pas à empoigner la lourde arme à feu face à lui. La scolarité s’enchaînait normalement malgré ce cours bien particulier où ils apprirent à viser et tirer avec justesse. Ace montrait déjà une plus grande facilité aux cours pratiques que théoriques. Il apprenait beaucoup de choses, mais tout ce qu'il connaissait se trouvait entre les murs de l’établissement. Jamais il ne put voir ce qu'il y avait au-delà, si bien qu'il commençait déjà à oublier le décor de son ancienne vie.
À l'aube de ses dix ans, Ace se montrait un peu moins sauvageon. Il développa même de fort sentiments pour certaines personnes, mais son groupe d'amis restait restreint. Il commençait tout juste à s'ouvrir aux autres et à montrer un nouveau visage de sa personnalité. Il se mettait plus en avant, cherchait à se faire une place, à rechercher l'attention qu'il fuyait avant. Cette même année, il sortait enfin de l'établissement qui était devenu son nouveau foyer. En compagnie des autres élèves de son âge, il monta dans un avion et partit pour l'Angleterre. Par le hublot, il regardait pour la dernière fois le pays vaste qu'est l'Australie. Ce qui lui fit le plus mal ne fut pas de quitter cette terre hostile où sa vie avait durement commencé et miraculeusement continué, mais c'était bien de quitter les visages connus et chéris de l'école qu'il quittait pour toujours. À l'atterrissage, il fit connaissance avec le climat froid du pays. L'Australien fut un peu perdu de l'accent et de la langue qui y était parlée. C'était de l'anglais… hé bien... sans l'être vraiment en fait. Mais Ace ne fit aucun effort pour changer ses habitudes de langage, ce qui emmerdait allègrement le corps enseignant -et les autres élèves, car sinon c'est pas drôle. Ces pauvres profs qui ne comprenait qu'une partie de ce que racontait l'Australien que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Se ramassant, mauvaises notes sur mauvaises notes à cause de ça, il se détourna bien vite des cours, préférant d'avantages tout ce qui était sportif ou manuel. Il était tombé dans la même classe qu'un italien qui comme lui ne semblait pas vouloir s'habituer à la langue. Il l'observait de loin, énerver les professeurs par ses « veee » . Il l'amusa et il trouva drôle de l'imiter ou de penser qu'il pouvait concourir pour savoir qui serait le plus grand détenteurs de colles. Du coup, c'est bien souvent qu'ils se retrouvaient en colles ensemble, bien souvent pas pour les mêmes bêtises, mais le résultat était le même. Ace ne savait s'il cherchait à se faire remarquer de Pinocchio, ou si il cherchait simplement à lui ressembler. Mais même s'il faisait tout pour former le duo des imbéciles de la classe, il ne chercha pas à rentrer en contact avec lui. Timidité ? Ou encore cette vieille méfiance qui sommeillait toujours en lui ? Pino ne s'en rendait peut-être pas compte, mais Ace nourrissait déjà un début d'amitié pour lui. Ce qui amènera à une relation amicale non voulue pour l'Italien, mais tenant très à cœur à l'Australien.
Cinq longues années, durant lesquels, Ace essayait de se rapprocher de Pino et montrait un grand changement dans sa personnalité. Bien plus confiant, épanoui et sûr de lui. Il ne cherchait plus à être comme Pino, il avait développé sa propre bêtise et son propre caractère, maintenant ce qu'il cherchait c'était l'amitié du garçon. Il fut plutôt heureux lorsqu'ils quittèrent l'école pour rejoindre St Leigh, Les deux guignols, le vee-man et le fan des papillons se retrouvèrent dans la même maison. La maison Wolf. Ace l'avait choisit parce que cette classe lui allait pour le mieux, mais aussi pour être prêt de Pino. Il fut plutôt déçu que ce dernier ne tienne pas le coup de l’entraînement rude qu'ils subissaient. Ace qui commençait tout juste à lui parler et le coller comme un chewing-gum adhère à sa semelle, ne put rien faire pour le retenir. Mais pas grave qu'il se disait, lui avait bien l'intention de compléter sa formation auprès des Wolf et de devenir l'un des meilleurs.s à cœur à l'Australien.
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